Ce magnifique poste de police n'en est plus un et pourtant, on imagine aisément ce que pouvait être la vie d'un gardien de la paix, enveloppé dans son uniforme, assis devant son bureau, contemplant avec détresse, la pile de boîtes Dunkin Donut désespérément absentes de beignets visqueux et sans saveur. Ce spectacle d'un autre temps est révolu. Désormais, seuls les livres ont leur place en ces lieux où la culture domine du sous sol au grenier, laissant à la porte les soldats de la dépression et leur ordre tragique. C'est ici que ma sueur coule, que mon âme plonge pour le maintien d'une lueur de savoir au cœur des ténèbres capitalistes.
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