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Eau Secours!

Eau du robinet vendue en bouteille

D'un océan à l'autre, le Canada ne manque pas d'eau. Outre l'eau salée, il possède 9% de l'eau douce de la planète. L'or bleu, comme on l'appelle, risque de devenir un enjeux majeur dans les prochaines années au même titre que le pétrole.

À Montréal, l'eau potable se consomme à volonté. Il existe bien une taxe sur l'eau, mais pas de compteurs d'eau pour en calculer sa consommation. À ce sujet, un scandale a éclaté en 2010 à Montréal, et les contribuables paient encore la facture de compteurs qui ne sont toujours pas là. La consommation montréalaise serait de 1000 litres/habitant alors qu'à Paris, ce ratio serait de 236 litres/habitant (le Devoir 07-12-2011). Le mauvais état du réseau de distribution serait la cause de ce gaspillage.

De l'eau, il y en a et on la laisse malheureusement couler volontiers. Exemple, là où je travaille, les urinoirs sont rincés 24h/24 alors que l'on est ouvert 53 heures par semaine.

Admirons les entreprises ingénieuses, marchandes de plastique qui nous vendent de l'eau qu'elles ne paient pas.

Parlons d'avenir!

Catastrophe nucléaire japonaise, intervention militaire internationale en Libye : quel est le lien?

Voici une petite vidéo extraite du site http://scoplepave.org

Parasite d'intérieur



Si à la campagne le cauchemar des maisons, c'est la boue, son équivalent citadin serait le petit caillou. En hiver, le gravillon est partout, les autorités en épandent des tonnes tout au long de cette saison qui dure ...

Cette plaie des parquets, s'appelle communément la « garnotte » ou encore la « gravelle » ou «la  petite roche »; elle entre dans les demeures et bien sûr dans les chaussures. Son utilité : éviter la glissade sur les trottoirs.

Généralement, ce petit misérable s'accompagne de sable ou de calcium. D'après ma courte expérience, je préfère le sable qui ralentit le processus de solidification de la neige liquéfiée. Cette dernière, incontournable lors des variations de température, est appelée la « slosh », une sorte d'onomatopée très adaptée à sa texture. Le calcium, quant à lui provoque une fonte rapide mais trop éphémère à mon goût.

J'imagine, toute une armée d'ingénieurs et de laborantins au milieu de nombreux calculs et éprouvettes, déterminant le meilleur produit en tenant compte de sa corrosivité pour les voitures ou le bitume, du facteur polluant, celui de fabrication, de stockage et bien sûr celui du coût. Voilà bien un problème que les Haïtiens n'ont pas.

Pour palier au problème de la garnotte, nos voisins de pallier ont adopté une solution très efficace : le couloir.

Solution anti-garnotte

Question de point de vue



Ce soir je suis rentré en métro, d'une énième réunion syndicale qui se déroulait dans l'est de la ville. Le wagon étant vide, je parcourais d'un tour de tête le décor qui m'entourait.
Naturellement attiré par l'écran de publicité électronique, je me hasarde quelques secondes pour y lire le "truc du jour" qui parfois remplace le "proverbe du jour".

Je tiens donc à vous faire partager cette astuce qui pourra vous aider à comprendre l'Amérique.

"Pour ne plus avoir la larme à l'œil quand vous coupez des oignons, ouvrez le robinet de votre évier et laissez couler le temps que vous coupez l'oignon  tout en vous tenant à proximité de l'évier."

Je crois qu'il y a plus d'une personne sur cette planète qui pleurerait de voir l'eau potable couler pour éviter quelques larmes.

Pensée de Noël


"Le spectateur ne trouve pas ce qu'il désire, mais désire ce qu'il trouve."

Guy Debord
Commentaires sur la société du spectacle

Le Rebut Global

Dans la catégorie des choses qui me choquent encore après 8 mois de survie sur le nouveau continent, je classe le déchet dans les premières places.

Montréal est, de toutes les villes où j'ai vécu, la plus grande. C'est également celle où j'ai pu observer un système de recyclage complétement intégré au mode de vie; tout le monde à la maison, possède son bac vert et sépare ses déchets. Il faut dire qu'il existe des contrôleurs de déchets qui peuvent verbaliser les mauvais trieurs, motivant ainsi, par le bon vieux procédé du coup de fouet au portefeuille, le plus réfractaire au geste vert.

Recycler les déchets ,c'est formidable, mais ne vaudrait-il pas mieux en produire moins? C'est incroyable le nombre de contenant en plastique ou en polystyrène qui jonchent les rues. Tous les commerçants en distribuent à la pelle, à se demander si parfois, il n'y a pas plus d'emballage que de produit. Je suis sûr que les marchants de gobelets font des fortunes, à la vue des dizaines de personnes que je croise chaque matin avec leurs récipients remplis d'un café que quiconque ne peut absorber sans sucre ou pseudo lait (et après, ils disent qu'ils ADORENT le café!!!!). La plupart des poubelles publiques, qui sont nombreuses, débordent tous les matins et se remplissent aussitôt.

Après la ruée vers l'or, puis l'or noir, voici venu le temps du déchet, qui devient une matière première d'avenir. Les gros industriels se frottent les mains, les contrats pleuvent car les villes ne savent plus quoi faire avec des quantités de détritus qui ne cessent d'augmenter. On n'a pas fini de voir des taches fluorescentes dans la neige.

Le Père Noël se dégonfle

C'est encore et toujours la température qui occupe mon esprit à cette heure. Après les -20°C du milieu de semaine, le mercure s'invite, comme en souvenir du printemps, à la dixième trace au dessus du 0°C de mon thermomètre. Dame Nature nous a gratifié,certainement en hommage au 100e anniversaire de l'équipe montréalaise de hockey sur glace, d'une nouvelle patinoire de qualité exceptionnelle. Deuxième sortie de piste pour les crampons qui vont peut-être finir par être mes amis. Ce soir on a même droit à un bonus vent de 85 km/h qui nous souffle à l'oreille que Noël n'est pas la bonne saison pour le camping.

Noël est terminé, personne n'a échappé à la traditionnelle dinde, également à la mode outre-atlantique. Abondance de nourriture, de vin, de cadeaux ; de l'extra loin de l'ordinaire. Noël c'est aussi l'occasion de se saluer plus chaleureusement qu'à l'habitude avec mes camarades fonctionnaires. Ici on a droit à un bisou de Noël avec la gente féminine et à une poignée de main vigoureuse de la part des collègues mâles. Cette occasion spéciale me rappelle soudain qu'ici on dit généralement bonjour à 1 mètre de distance, sans aucun contact physique. Plus le soleil brille, plus les gens sont chaleureux et ici le soleil se couche à 16h00 avec des températures plus basses que la plupart des congélateurs.

Enfin Noël a une durée particulière en Amérique du nord. La naissance de Jésus célébrée le 25 décembre ne contente pas complétement tous les croyants du dieu dollar. Il existe donc, pour tous les friands de crédit à la consommation, les allumés de la libération par le shopping, une journée bonus, fêtée avec beaucoup de dévotion, j'ai nommé le "Boxing Day". Une journée exceptionnelle de solde au milieu des soldes exceptionnels de Noël. Cette mise en abîme du portefeuille a tellement de succès qu'apparemment elle dure une semaine, jusqu'au fameux 31 décembre, autre unique occasion de relancer l'économie.

Le Crampon Sonne Le Verglas

La neige fait désormais partie du quotidien et je peux apprécier ses différents aspects et textures à chaque sortie hors du foyer; ce refuge calme et chaleureux, étanche aux pluies verglaçantes et solide rempart au vent corrosif.

Il a d'abord neigé tendrement, flocons lourds et humides, puis le grésil a plaqué 1 cm de glace sur les premiers 20cm de neige. Ensuite une deuxième couche de flocons a recouvert le miroir sur 10 cm et la glace disparut au milieu du sandwich pour mon plus grand bonheur. Il est très agréable de sentir s'écraser les différentes strates sous le poids de chaque pas.

Loin du 0°C, le froid maintient sans problème la stabilité des molécules d'eau, la surface se raffermit on dirait que la neige se rétracte, elle craque plus sèchement sous la chaussure. Malheureusement, le thermomètre a plafonné dans le rouge dès le lendemain jusqu'au 8°C, accompagné d'une pluie qui fut fatidique à la croûte du sandwich. La neige tassée par les pas et diluée par la pluie figea quelques heures plus tard quand le froid réapparut.

Le résultat fut à la hauteur de mon imagination. Les trottoirs se sont transformés en patinoire et j'ai confirmé mon incapacité à apprivoiser cette surface. Il fut dur de voir des personnes me doubler, marchant le plus naturellement du monde alors que je m'accrochais au moindre poteau ou rétroviseur pour avancer de quelques centimètres. Baskets aux pieds, ils maîtrisaient leurs glissades de quelques rotations de l'avant de la chaussure, tout en crachant dans leur Blackberry de Noël. Moi je scrutais la moindre petite apparition de béton comme un naufragé lorgne une île déserte, pour m'offrir les quelques secondes de répit nécessaires à la remise en place des sens. Une fois l'objectif atteint, la tension des muscles s'est relâchée suffisamment pour à la fois éprouver du repos et prévenir du moindre déséquilibre.

Cette expérience intéressante m'a persuadé de l'utilité des crampons que je me suis procurés pour l'aberrante somme de 40 dollars, prix de la dernière minute, constaté devant des rayons vidés par de plus précautionneux que moi. Malgré une adhérence légèrement supérieure, leur efficacité n'est pas à la hauteur de mes espérances et le fait de devoir les retirer à l'intérieur sous peine de glissade, leur octroient peu de confiance et de reconnaissance de ma part. Je n'ai plus de doute, Dame Nature a des actions chez les fabricants de crampons.

Mur du Son

Je me souviens, à mon arrivée, le bruit incessant me fatiguait, particulièrement celui du métro, où chacun de ses passages torturait mes esgourdes, m'imposant une barrière auditive nécessitant deux mains libres. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas, j'ai certainement perdu de la capacité auditive... ce qui précipite mon déclin vers une surdité précoce. Le meilleur moyen de lutter est peut-être d'arrêter de se laver les cages à miel, afin qu'une couche de cérumen recouvre suffisamment mon tympan. Je suis ouvert à toutes autres propositions!