Diabète de Noël

Une grande pensée à tous ceux qui vont se gaver jusqu'à vomir leur alcool et leur cholestérol.
Noël est une épreuve d'endurance , alors bon courage.

La petite dernière

Voici ma nouvelle acquisition, une guitare assemblée par Trashguitars.

Cette Trash-O-Caster est  faite de pièces recyclées et neuves. Elle m'a coûté 400$ que j'ai récupéré en vendant mon ancienne Ibanez JS100. 

Maintenant, j'ai une américaine montée au Québec. Il ne reste plus qu'à faire saigner mes doigts et les oreilles de celle qui vit avec moi.

Bientôt la disto!

Positive Attitude

l'indispensable liberté de l'être
La positive attitude du jour : dire du bien et faire le bien. Alors qu'est -ce qui est cool au Québec?

Premièrement, trouver un appartement. Je ne peux pas vraiment dire que nous avons souffert à ce niveau. Choisir son quartier, observer les affiches " à louer" qui pullulent un peu partout et téléphoner. Succès à la quatrième visite en une journée. Nous avons eu un peu de bol car nous avons traité avec l'ancien locataire qui nous a cédé son bail, évitant une augmentation vertigineuse du prix du loyer.

De plus, pas de frais d'agence, un contrat signé dans un couloir avec le concierge et l'affaire était bâclée. Pas de caution, pas d'état des lieux, c'est moi-même qui indiquait les petits ajustements à faire au propriétaire.

En cas de problème, il existe un organisme gouvernemental qui aide les locataires dans les démarches administratives ou juridiques : La régie du logement. Au Québec, le locataire a certes des devoirs, mais il a aussi des droits .

Venons en à la chose la plus formidable : la possibilité de faire des trous dans les murs. Enfin la liberté de pouvoir laisser s'exprimer les pulsions masculines et  de vibrer au son de la perceuse qui transperce le mur, sans frémir à l'idée de se retrouver devant un propriétaire minutieux, tout prêt à soustraire de la caution, le moindre accroc à la tapisserie. J'ai ainsi pu installer des étagères murales un peu partout faisant du même coup plaisir à madame en lui offrant un espace de rangement pour tous ses livres. J'ai également accroché mes guitares, pour gagner un peu plus espace. Mon âme de bricoleur du dimanche est apaisée.

Made in China


Quitter son pays permet de le regarder d'un autre œil. Il est plus facile de l'observer d'un point de vue étranger, car les faits les plus importants sont souvent occultés par l'écran de fumée que sont les multiples "faits de diversion" médiatiques. La France vue par les Chinois - point de vue m'apparaissant tellement juste - m'offre une perspective inédite, bien loin de la France vue par le Québec.

Je devrais plutôt m'investir dans l'apprentissage du mandarin, plutôt que de tenter un perfectionnement anglophone.

Peur sur la ville

Quand nous habitions Toulouse, je me souviens m'être battu contre les mites alimentaires (Ephestia kuehniella pour vous faire peur). Ces espèces de papillons souillaient la nourriture avec leurs œufs et venaient nous narguer à chaque apéritif. Je me rappelle du vol rapide et désordonné du mâle alors que, maîtrisant son vol linéaire, la femelle nous démontrait sa supériorité.

À l'époque, j'organisais des chasses à la mite muni d'un torchon, un outil à la fois efficace et écologique.

Puis la chasse devint automatique et obsédante, la guerre était déclarée : pièges à phéromone, nourriture en bocaux, nettoyage de chaque étagère et torchon à portée de main. Mon esprit était toujours en alerte, près à intervenir au moindre battement d'aile suspect. J'étais atteint de la psychose de la mite.

Cela fut un combat de plusieurs mois, sacrifiant beaucoup de nourriture et particulièrement le chocolat dont malheureusement les mites raffolaient. Je suis vite devenu un expert en matière de détection de mite, j'en voyais partout, au supermarché, chez les amis et même parfois dans mes rêves.

la punaise de lit
Ici, à Montréal, ce n'est pas la mite qui terrorise les habitants, mais la PUNAISE DE LIT (Cimex lectularius). On en entend beaucoup parler dans les médias et la semaine dernière, pour la première fois, je l'ai vue. Contrairement à la mite alimentaire, la punaise se nourrit de sang humain qu'elle vient ponctionner durant notre sommeil. Elle déteste la lumière mais l'ail n'a aucun effet sur ce parasite qui survit à une température comprise entre -10°C et +55°C.

C'est d'abord un voisin qui m'interpelle lors d'un retour de soirée, en me signalant tout affolé, que certains locataires de l'immeuble mitoyen étaient atteints de ce mal incurable que sont les punaises de lit. Un peu dubitatif par rapport à l'insistance du dit voisin, je me suis assis devant mon écran pour m'informer sur cette chose auprès de Dieu le père, j'ai nommé Google.

Quelques heures plus tard j'étais à quatre pattes autour du matelas, en train de scruter le moindre pli à la lampe de poche. La psychose s'emparait à nouveau de moi. Depuis plusieurs semaines, quelques collègues me parlaient de cet insecte indestructible ; tout le monde a une expérience à partager et généralement, c'est une expression de terreur qui accompagne son récit.

La même semaine, ma belle-mère m'explique qu'elle se fait piquer la nuit, en me montrant ses bras boursouflés à quelques endroits. Un peu aidé par la phobie ambiante, le diagnostique tomba rapidement : le mal des grandes villes était entré chez mes beaux parents. C'est bien évidemment sous le lit que nous avons aperçu les premiers spécimens, certains gorgés de sang neuf, prêts à pondre, d'autres guidés par leur instinct, prêts à remplir leur abdomen d'hémoglobine. Nous avons passé le lit à la vapeur avec le fer à repasser, puis à l'eau bouillante ou savonneuse, ensuite les tiroirs ont été vidés, tous les vêtements lavés à haute température, mis en sac, tout a été aspiré méticuleusement en attendant l'intervention de l'expert.

L'exterminateur est passé hier, trouvant la source du problème : une valise qui arrivait tout droit de l'hôtel « Métropole » de Bruxelles. Le même hôtel où en juin dernier, j'avais croisé Iggy Pop dans les couloirs. Peut-être que lui aussi est en train de vivre la psychose de la punaise...


Allons nous culturer!



Pour me défendre du manque d'assiduité sur la tenue de mes tribulations montréalaises, j'invoque la mise en pratique de nouvelles résolutions. On habite en ville, avec le bruit des voitures et du métro, la pollution visuelle publicitaire, le smug, les voisins très proches et l'odeur fétide d'ordure ou de fumée.

Souvent, ces inconvénients sont balancés avec l'avantage d'être à proximité de tout : des restaurants, cinéma, concert et autres bars à bières. Évidemment, comme beaucoup de gens, on ne profite que rarement des bienfaits de la ville que l'on dresse comme un rempart à toute idée de s'exiler à la campagne.

Depuis un mois, les choses tournent, danse contemporaine, cinéma expérimental, concours de guitare héros, concert de jazz et bientôt 14 séances de cinéma du Festival du Nouveau Cinéma viendront rompre la malédiction du citadin casanier.

Fantaisie Québécoise


Voici un épisode de "Pure Laine": une série télévisée québécoise datant de 2005 qui malheureusement n'a duré que deux saisons.

L'expression "Pure Laine" est utilisée au Québec, pour désigner les "québécois de souche". Moi, je l'aime bien cette expression, car la référence au mouton s'adapte bien à cette idée de pureté.

Cette série humoristique met en scène un immigrant haïtien, sa compagne de souche et leur fille chinoise adoptée. Chaque épisode souligne une caractéristique
du peuple de la belle province, avec beaucoup d'intelligence et de finesse.

J'ai découvert cette série tout juste avant de venir m'installer à Montréal et aujourd'hui, deux ans plus tard, je m'en délecte encore.

Râle Automnal pour les Rhums

Pont sur la rivière noire à Saint Jean de Matha
(hauteur de vide d'environ 30m)

tilidom file storage

Un jour en Mauricie


Hier matin nous sommes partis en ballade à deux heure de voiture entre Montréal et Québec : direction la Mauricie.

Shawinigan, juste avant le barrage et son "trou du diable"

La rivière Saint-Maurice, gros affluent du fleuve Saint-Laurent, coule du nord au sud du Québec. L'été, on y navigue et l'hiver, on y fait de la moto neige. Le fleuve gèle d'une épaisseur d'environ un mètre.


Notre ami J-P nous conduisit à Grande Piles, sur la Saint-Maurice où nous étions attendus par Denis, un ancien garde-côte en Gaspésie à la retraite. Il a construit lui-même son bateau qui d'après lui serait une réplique 1/3 d'un navire d'Henri IV. Il est actuellement en train de fabriquer son avion.
 
Denis    
Princesse Sarah
 Apparemment, pas besoin de permis pour naviguer.

Petit mousse
L'ami J-P
Le savoir-vivre
Sur le retour, nous nous somme arrêtés à Shawinigan pour déguster les spécialités locales.

Légendaire hot-dog Beauparlant
Brasserie "le trou du Diable"

Calvaire sous surveillance satellite

Une sortie de Montréal qui nous a fait le plus grand bien.

La Simplicité Fiduciaire


L'édition du "Devoir" de ce week-end titrait outrageusement "Travail un jour, travail toujours". On y voyait un jeune retraité de 58 ans sauter gaillardement devant sa voiture de livraison "Rotisseries St Hubert". La légende de cette photo évocatrice, nous apprend que ce monsieur désire une nouvelle maison et que pour cela il effectue un boulot de livreur de poulet aux hormones et sauce BBQ, le tout salé de manière à vous faire bondir la tension de façon fulgurante. Un bel article nous vantant les mérites du travail à la retraite pour garder la forme et gagner encore plus d'argent.

L'apologie du travail et la reconnaissance sociale qui l'accompagne... on est habitué depuis longtemps. Sous prétexte de manque de main-d'oeuvre, on nous prépare à travailler au-delà de la retraite. Les "baby-boomers" vont nous laisser un grand vide dans la masse des travailleurs. Ils vont donc se remplacer eux-mêmes en cumulant la retraite et un emploi. Pour ceux qui ne voudront pas se substituer à eux-mêmes, on ne les remplacera simplement pas.

Il faut également ajouter qu'un "baby-boomer", c'est vieux, et grâce à cette ancienneté, il peut partir deux semaines en vacances. En plus, il coûte cher à son employeur, car le vieux, ne l'oublions pas, est au top de l'échelle salariale!
Quelques pages plus loin de ce même journal, dans la catégorie finance, on nous annonce que le taux de chômage augmente à 8% de la population active. Mais à partir de quand est-on un actif désormais?
 
Comment une société peut-elle cumuler manque de main-d'œuvre et taux de chômage croissants?

Tout simplement parce que le problème n'est pas la main d'oeuvre, mais dans le salaire et dans les conditions de travail qui l'accompagnent. Faisons confiance au système : quand nous devrons payer notre chimio, on trouvera un deuxième boulot.

l'expérience linguistique


J'ai envie de profiter de mon retour à Montréal pour reprendre une activité que j'exerce depuis des années sans assiduité véritable : la guitare.

L'année dernière, après la campagne électorale syndicale, j'ai tenté de reprendre des cours, mais malheureusement, j'ai encore une fois abandonné devant l'effort qu'exige la pratique d'un instrument de musique. Pour ma décharge, je prenais ces cours en anglais, ce qui pour moi nécessitait une concentration supplémentaire qui, ajoutée au froid hivernal, réduisit le nombre de séances musicales à cinq.  J'ai surtout le souvenir d'une confusion pénible entre l'accord de "si" en français et l'accord "C" en anglais qui en fait est un "do" en français. Je dois maintenant retenir "do" "ré" "mi" "fa" "sol" "la" "TI" "do", afin de ne plus m'embrouiller de nouveau.

Pour ma nouvelle tentative, je suis allé voir le magasin de musique situé tout près de chez moi. C'est un petit commerce à échelle humaine qui propose des cours à tarif relativement correct, 25 dollars/heure. Le vendeur est plutôt sympathique au premier abord. Il m'a donc expliqué tranquillement que le cours durait une heure, qu'il fallait payer cinq cours d'avance et que chaque désistement devait être convenu plus de 24 heures à l'avance. Il a d'ailleurs employé le mot "canceller", ce verbe très laid et très usité ici pour dire "annuler".

Ce jour-là, j'avais les oreilles plutôt sensibles et sursautais intérieurement à chaque écart de langue. On a tous notre propre dictionnaire et j'imagine le mien comme un tramway qui sonne une petite cloche à chaque fois qu'il change de voie ou bien qu'il y a un obstacle sur son chemin. Autant je déteste le mot "canceller" (to cancel), autant le mot "céduler" (to schedule qui signifie inscrire à l'agenda) me semble agréable à l'oreille.

J'étais prêt à quitter le magasin, quand mon interlocuteur m'interpella pour me conseiller de venir quelques minutes avant le cours afin qu'il "m'introduise" au professeur. À ce moment là, non seulement mon tramway sonnait le tocsin mais j'ai eu aussi un grincement de dent. Un réflexe animal qui indiquait clairement que ce monsieur n'allait rien m'introduire du tout. Je compris rapidement et sortis avec le sourire et les fesses serrées.

Montréal en 12 lieux



Le magazine culturel indépendant URBANIA proposait en 2007, la visite de 12 lieux de Montréal, sous forme de micro reportage. Je ne découvre le site qu'aujourd'hui.

Hier je suis passé au coin "St Laurent / St Catherine" : le Pool n'existe plus. Les travaux de grande envergure pour réhabiliter le "Red Light"- ce fameux quartier chaud du début du XXe siècle - continuent de plus belle, au milieu du festival "juste pour rire".

D'ailleurs, je n'ai tenu que 20 minutes au milieu de la foule de curieux. Il n'y avait rien pour moi : des spectacles dans la lignée des "Notre Dame de Pourri", des clowns armés de bombe à eau et un écran géant diffusant les meilleurs gags pas drôles de caméra cachée (les mêmes que je venais de subir dans l'avion). Je ne regrette pas ce passage éclair, au nom de l'expérience personnelle.

En passant, on peut également découvrir le Québec en 12 lieux.

Le retour du retour

Les vacances sont terminées, petit bilan en image:

Le BBQ au départ


L'avion



La famille



Les Amis



La nature




La Loire



Le saucisson



Les châteaux



La belle-famille



Les Palestiniens


La mer


La Belgique
La Belgique encore




Paris


Beaucoup de bonnes choses, la bouffe particulièrement avec des légumes goûtus, des vins savoureux, des fromages délicieux, de la bière généreuse, du café corsé... n'en parlons plus.

Finalement, je n'ai pas vraiment subi de choc culturel. L'idée première est de prendre le meilleur en partant et en revenant.

Passons donc au festival de cinéma Fantasia

Expatria

Deux ans jour pour jour, après notre arrivée à Montréal, nous retournons un mois en France pour nos premières vacances. J'entends par le mot "vacances" : rupture avec le quotidien et mouvement géographique. Chacun sa vision du substantif, mais il est indispensable pour moi de changer de décor pour me sentir en vacances.

Après deux ans de vie au Canada, je ne me considère ni Canadien, ni Québécois. Je serais peut-être Montréalais quand j'aurai le droit de vote...

Quand on m'interroge sur mon identité, je dis que je suis Français sans hésiter. Je le fais par réflexe et non par fierté.

Mais maintenant que je retourne dans mon pays, avec mon nouvel accent, mes nouvelles locutions verbales et mon entraînement spécial pour supporter la bière, serai-je pris pour un étranger?

Me voilà le cul pris entre deux cultures, prêt à être un maudit Français ou un bûcheron canadien. Je suis ready à mettre de la bière dans mon anisette.

Premier souhait : du beau temps
Deuxième souhait : du bon temps
Troisième souhait : l'élimination rapide de la France au mondial de foot.

l'audition SVP!

La chanson poison, le petit air qui reste dans la tête qui nous obsède pendant des heures sans pouvoir s'en débarrasser, tout le monde connaît. Et bien des chercheurs francophones ont eu la bonne idée d'établir un classement de ces poisons auditifs:

Le palmarès en écoute

Je ne mentionnerai pas le grand gagnant pour éviter la contamination. Je peux aussi vous faire part de mon nouveau remède qui m'a été transmis par Pierre. En cas de chanson poison, il faut juste penser à "Agadou! dou! dou!", la substitution est garantie.

Cinq bonnes raisons d'écouter du blues




Web music player
Quantcast

1- Il pleut

2- L'actualité nationale

3- L'actualité internationale

4- Je dois aller chez le dentiste

5- Il faut bien de la musique pour faire la vaisselle

Où est Casimir?


Quand j'ai débuté mon travail d'aide-bibliothécaire, j'étais loin d'imaginer que j'allais aussi travailler dans les bibliothèques pour enfants. Pour tout dire, on ne choisit pas, on prend le boulot où il se trouve et c'est parfois sur cet étage bruyant.

Oui, les enfants laissent traîner des livres partout, ils jouent parfois à l'aide-bibliothécaire et rangent des livres n'importe où, ils pleurent souvent et courent.... ce sont donc des enfants. Ils sont aussi parfois surprenants et adorables, je le concède, mais leurs livres sont la plupart du temps sans intérêt véritable. C'est pourquoi, cette semaine je suis tombé sur une perle, que je ne résiste pas à partager sur ce blog. Le Piou, idiot d'oiseau retient particulièrement mon attention. Je succombe d'ailleurs à la transgression des autorisations et fournis une autre planche de Baba, Tartuff, Lapuss'. Vous aurez peut-être envie de lire le reste qui mérite également le détour.

Pendant que j'y suis, si comme moi l'humour "pipi caca" vous plie en deux, voici Zblu Cops de Bill & Gobi. Violence, enquête et super antihéros. Savourez!

Pêle-Mêle


Le 28 avril 2010, dernier souffle de l'hiver, on pourrait appeler cela l'hiver indien.


Le lendemain, on passait à autre chose.


Puis, j'ai mis beaucoup d'énergie à me battre contre mon propre syndicat - qui méprise toujours autant ses membres.


Ensuite, j'ai aidé Karibou dans ses différentes tâches professionnelles. Disons que j'ai participé activement à la logistique ménagère. Je porte à votre attention le fait que l'acronyme A.C.F.A.S. signifie, bien évidemment, "Association francophone pour le savoir" - il y a des lettres qui se sont perdues dans l'équation : les chercheurs sont aussi des prestidigitateurs!




Enfin, J'ai assisté à plusieurs match de Hockey dans le but de continuer mon étude sociologique sur l'opium du peuple et sa folie catharsique.

Question de point de vue



Ce soir je suis rentré en métro, d'une énième réunion syndicale qui se déroulait dans l'est de la ville. Le wagon étant vide, je parcourais d'un tour de tête le décor qui m'entourait.
Naturellement attiré par l'écran de publicité électronique, je me hasarde quelques secondes pour y lire le "truc du jour" qui parfois remplace le "proverbe du jour".

Je tiens donc à vous faire partager cette astuce qui pourra vous aider à comprendre l'Amérique.

"Pour ne plus avoir la larme à l'œil quand vous coupez des oignons, ouvrez le robinet de votre évier et laissez couler le temps que vous coupez l'oignon  tout en vous tenant à proximité de l'évier."

Je crois qu'il y a plus d'une personne sur cette planète qui pleurerait de voir l'eau potable couler pour éviter quelques larmes.

Détachez votre ceinture!


La saison des sucres bat son plein en cette année record. Je ne parle pas ici des profits records des banques, ni de la hausse record de la T.V.Q. ou du gaz, mais bien de celle des températures: 28°C pour un 2 avril, c'est exceptionnel.

Nous avions déjà programmé depuis quelques semaines, une visite dans l'univers traditionnel québécois par excellence: la cabane à sucre. 

Au milieu des érablières se niche quelques cabanes où l'on transforme "l'eau d'érable" en sirop. J'ai déjà un peu expliqué cela dans un billet précédent

Ce lieu touristique renferme généralement un restaurant typique, où l'on peut se délecter de plats authentiques qui étaient autrefois servis aux  travailleurs de la forêt.

Que mangeaient les bûcherons?

- Soupe aux poix 
- Creton (sorte de rillettes locale)
- Oreilles de crisse (lard salé grillé à la poêle)



- Omelette, jambon, fèves au lard et pomme de terre grillée


- Puis tarte au sucre, mousse d'érable, crêpe au sirop ou bien gâteau blanc.

le tout à volonté 

On termine le tout par une ballade digestive jusqu'à la tire servie sur la neige.


Interdit aux diabétiques et aux petits mangeurs!