Passe Temps

  Je suis toujours aux prises avec mes affaires syndicales: mon combat contre un patron de plus en plus méprisant et celui contre un exécutif syndical de connivence patente ou bien atteint d'imbécillité notoire basée sur l'auto-promotion, dont la seule issue sera l'autolyse syndicale.

  Cet onanisme stérile est une honte en regard de ce qui se passe en Colombie, où le simple fait de se syndiquer peut réduire considérablement l'espérance de vie. 

  Impossible pour moi de rester silencieux face à cette mascarade, d'être le complice instrumentalisé d'une démocratie syndicale illusoire. Je reste un  idéaliste, j'essaie de conscientiser avec conviction, mais le combat est inégal.

  Ici, chaque travailleur est obligatoirement affilié au syndicat de sa profession. La cotisation est obligatoire et prélevée directement sur le salaire (plus ou moins 1.5%).

   Il est possible de démissionner de son syndicat, mais il est impossible de ne plus cotiser. Ce procédé louable, appelé "formule Rand", est à présent perverti. Beaucoup d'entre nous ne voit qu'une ligne parmi tant d'autres dans la colonne la plus à droite: celle qui transforme le "salaire brut" en "salaire net". Le syndicat est devenu l'anesthésiste de la force de production.

   Pour se détendre!

Derniers Vestiges

 

   Il a très peu neigé pour le moment et je n'ai le souvenir que de trois malheureuses tempêtes depuis le début de cet hiver qui avait pourtant bien débuté, le 8 décembre 2009 avec 20 beaux centimètres de poudreuse. Cette saison n'a aucun rapport avec mon seul hiver de référence (2008) qui fut, malgré le froid intense, blanc du début à la fin.

   Pourtant à quelques kilomètres plus au sud, les " Américains" vivent une tempête historique qu'ils qualifient de "snowpocalypse". Y'en a marre, en plus de foutre le bordel sur la planète entière, ils nous volent l'accessoire essentiel aux joies de l'hiver.

   le point positif, c'est que le soleil est au rendez-vous et que les températures ne sont pas si froides que cela. Je fais bien évidemment toujours référence à mon hiver de référence, où le thermomètre flirta durant plusieurs jours avec les -30°C.

   Passées les conditions météorologiques - elles sont fondamentales dans ce pays où dormir dehors serait synonyme de mort -, j'en profite pour découvrir l'histoire québécoise. Ainsi, j'ai découvert le site de l'O.N.F, qui regorge de documentaires instructifs.

   En voici un exemple:

  
   Je tiens à ajouter que " la loi des mesures de guerres" adoptée le 15 octobre 1970, fut abrogée et remplacée le 21 juillet 1988 par " la loi des mesures d'urgence" toujours en vigueur à ce jour.

Juste une illusion



Ici comme ailleurs, la fibre patriotique est forte et on aime montrer à son voisin son origine et ses convictions. J'ai souvent croisé ici, des magasins spécialisés capables de contenter les véxillophiles les plus exigeants. Le drapeau, symbole identitaire puissant, permet d'exposer fièrement son groupe d'appartenance et par la même occasion les valeurs et les frontières qui vont avec.

Ainsi, à Montréal, en arborant un beau drapeau unifolié sur sa voiture, on affiche clairement sa position fédéraliste. Par opposition, un étendard bleu à fleur de lys accroché à son balcon signifiera son désir d'indépendance québécoise. Ce sont généralement ces deux drapeaux que l'on croise, mais il n'est pas rare de voir toutes sortes d'autres bannières du monde entier.

Cette année, le Canada fête le 45 ème anniversaire de l'unifolié. Ce pavillon tout récent, créé à l'époque de Trudeau entra en vigueur le 15 février 1965 suite à une proclamation de Sa Majesté la reine Élisabeth II, reine du Canada.

Quelques petits malins ont découvert une sorte d'illusion d'optique lié à ce drapeau. On y voit, sur le font blanc de la partie supérieure de la feuille, deux visages qui se font face. Ces deux visages peu engageant, on été surnommés Jack et Jacques, en référence à l'éternelle dualité qui oppose anglophones et francophones. Si vous êtes nuls en illusion, passez simplement la souris sur le drapeau.

Voilà pour sa petite histoire ...