En vert et contre tous

Ce samedi, je me suis rendu à ma première vraie manifestation québécoise. Il s'agissait d'une marche organisée par le Front Commun, une organisation toute récente qui regroupe tous les syndicats de la fonction publique du Québec. Gros bain de foule d'environ 75.000 fonctionnaires le long d'une marche qui nous mena aux bureaux du premier ministre québécois Jean Charest.

J'ai été impressionné par l'organisation du défilé.

Au départ, place du Canada, chaque rue transversale accueillait les autobus de toute la province, avec un bel alignement de toilettes de chantier au centre de la place et un peu plus loin, une scène d'où provenait les instructions pour chacune des délégations. Seules les affiches vertes du Front Commun étaient autorisées pour la marche. J'ai quand même remarqué les quelques drapeaux rouge et noir en marge du mouvement syndical.

À l'arrivée, une autre scène en plein milieu de la rue Mc Gill College et deux écrans géants suspendus à des grues qui diffusaient les images de la manifestation. Les syndicats ont beaucoup de moyen au Québec, mais sont-il assez forts pour se faire entendre auprès des politiques?

Il faisait un peu froid, nous nous sommes donc rapidement dirigé vers un bar. Deux heures plus tard, à ma grande surprise, tout avait été nettoyé et la scène pratiquement démontée.

Prélude Mycologique


Ce matin j'ai les doigts boudinés, ils manquent cruellement d'exercices comme le reste de mon corps. Je me lance tout de même dans une opération nostalgique d'interprétation du plus grand succès musical de ma génération.

Rage dedans!

Ce matin, comme tout les jours, on s'interroge sur ce que l'on va bien pouvoir se mettre sous la dent à midi. Je trouve cette interrogation récurrente pénible: le matin on se demande ce que l'on mange au petit déjeuner puis à midi rebelote et le soir on remet le couvert. Manger, est très agréable, cependant trois fois par jour je trouve cela un peu compliqué.

Dans notre société moderne nous avons la chance d'avoir des gens qui font les repas pour les autres: les restaurants, les traiteurs et les domestiques. C'est très pratique quand on est à court d'idée ou de temps. Et si on est à court d'argent, il suffit de sauter un repas. 

Nous avons la chance d'avoir à quelques mètres une boulangerie polonaise, un restaurant québécois, deux fast-food, un dépanneur (pour la bière) une boulangerie arabe, un café bio granola anglais, un japonnais et un petit traiteur russe chez qui nous sommes aller ce midi. J'aime beaucoup ce petit magasin en sous-sol, parce que la plupart des plats préparés sont souvent de bonnes découvertes. C'est aussi là-bas que je fais le plein de petits chocolats polonais emballés individuellement dans du papier où il est inscrit "Solidarnosc" dessus. Le syndicalisme n'est jamais loin.

Ce soir pour se faire plaisir, nous avons commander chez un indien, un peu plus haut sur le rue. J'adore ça, le multiculturalisme. Demain soupe.