Un jour en Mauricie


Hier matin nous sommes partis en ballade à deux heure de voiture entre Montréal et Québec : direction la Mauricie.

Shawinigan, juste avant le barrage et son "trou du diable"

La rivière Saint-Maurice, gros affluent du fleuve Saint-Laurent, coule du nord au sud du Québec. L'été, on y navigue et l'hiver, on y fait de la moto neige. Le fleuve gèle d'une épaisseur d'environ un mètre.


Notre ami J-P nous conduisit à Grande Piles, sur la Saint-Maurice où nous étions attendus par Denis, un ancien garde-côte en Gaspésie à la retraite. Il a construit lui-même son bateau qui d'après lui serait une réplique 1/3 d'un navire d'Henri IV. Il est actuellement en train de fabriquer son avion.
 
Denis    
Princesse Sarah
 Apparemment, pas besoin de permis pour naviguer.

Petit mousse
L'ami J-P
Le savoir-vivre
Sur le retour, nous nous somme arrêtés à Shawinigan pour déguster les spécialités locales.

Légendaire hot-dog Beauparlant
Brasserie "le trou du Diable"

Calvaire sous surveillance satellite

Une sortie de Montréal qui nous a fait le plus grand bien.

La Simplicité Fiduciaire


L'édition du "Devoir" de ce week-end titrait outrageusement "Travail un jour, travail toujours". On y voyait un jeune retraité de 58 ans sauter gaillardement devant sa voiture de livraison "Rotisseries St Hubert". La légende de cette photo évocatrice, nous apprend que ce monsieur désire une nouvelle maison et que pour cela il effectue un boulot de livreur de poulet aux hormones et sauce BBQ, le tout salé de manière à vous faire bondir la tension de façon fulgurante. Un bel article nous vantant les mérites du travail à la retraite pour garder la forme et gagner encore plus d'argent.

L'apologie du travail et la reconnaissance sociale qui l'accompagne... on est habitué depuis longtemps. Sous prétexte de manque de main-d'oeuvre, on nous prépare à travailler au-delà de la retraite. Les "baby-boomers" vont nous laisser un grand vide dans la masse des travailleurs. Ils vont donc se remplacer eux-mêmes en cumulant la retraite et un emploi. Pour ceux qui ne voudront pas se substituer à eux-mêmes, on ne les remplacera simplement pas.

Il faut également ajouter qu'un "baby-boomer", c'est vieux, et grâce à cette ancienneté, il peut partir deux semaines en vacances. En plus, il coûte cher à son employeur, car le vieux, ne l'oublions pas, est au top de l'échelle salariale!
Quelques pages plus loin de ce même journal, dans la catégorie finance, on nous annonce que le taux de chômage augmente à 8% de la population active. Mais à partir de quand est-on un actif désormais?
 
Comment une société peut-elle cumuler manque de main-d'œuvre et taux de chômage croissants?

Tout simplement parce que le problème n'est pas la main d'oeuvre, mais dans le salaire et dans les conditions de travail qui l'accompagnent. Faisons confiance au système : quand nous devrons payer notre chimio, on trouvera un deuxième boulot.