Expatria

Deux ans jour pour jour, après notre arrivée à Montréal, nous retournons un mois en France pour nos premières vacances. J'entends par le mot "vacances" : rupture avec le quotidien et mouvement géographique. Chacun sa vision du substantif, mais il est indispensable pour moi de changer de décor pour me sentir en vacances.

Après deux ans de vie au Canada, je ne me considère ni Canadien, ni Québécois. Je serais peut-être Montréalais quand j'aurai le droit de vote...

Quand on m'interroge sur mon identité, je dis que je suis Français sans hésiter. Je le fais par réflexe et non par fierté.

Mais maintenant que je retourne dans mon pays, avec mon nouvel accent, mes nouvelles locutions verbales et mon entraînement spécial pour supporter la bière, serai-je pris pour un étranger?

Me voilà le cul pris entre deux cultures, prêt à être un maudit Français ou un bûcheron canadien. Je suis ready à mettre de la bière dans mon anisette.

Premier souhait : du beau temps
Deuxième souhait : du bon temps
Troisième souhait : l'élimination rapide de la France au mondial de foot.

l'audition SVP!

La chanson poison, le petit air qui reste dans la tête qui nous obsède pendant des heures sans pouvoir s'en débarrasser, tout le monde connaît. Et bien des chercheurs francophones ont eu la bonne idée d'établir un classement de ces poisons auditifs:

Le palmarès en écoute

Je ne mentionnerai pas le grand gagnant pour éviter la contamination. Je peux aussi vous faire part de mon nouveau remède qui m'a été transmis par Pierre. En cas de chanson poison, il faut juste penser à "Agadou! dou! dou!", la substitution est garantie.

Cinq bonnes raisons d'écouter du blues




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