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Cinq bonnes raisons d'écouter du blues




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1- Il pleut

2- L'actualité nationale

3- L'actualité internationale

4- Je dois aller chez le dentiste

5- Il faut bien de la musique pour faire la vaisselle

Derniers Vestiges

 

   Il a très peu neigé pour le moment et je n'ai le souvenir que de trois malheureuses tempêtes depuis le début de cet hiver qui avait pourtant bien débuté, le 8 décembre 2009 avec 20 beaux centimètres de poudreuse. Cette saison n'a aucun rapport avec mon seul hiver de référence (2008) qui fut, malgré le froid intense, blanc du début à la fin.

   Pourtant à quelques kilomètres plus au sud, les " Américains" vivent une tempête historique qu'ils qualifient de "snowpocalypse". Y'en a marre, en plus de foutre le bordel sur la planète entière, ils nous volent l'accessoire essentiel aux joies de l'hiver.

   le point positif, c'est que le soleil est au rendez-vous et que les températures ne sont pas si froides que cela. Je fais bien évidemment toujours référence à mon hiver de référence, où le thermomètre flirta durant plusieurs jours avec les -30°C.

   Passées les conditions météorologiques - elles sont fondamentales dans ce pays où dormir dehors serait synonyme de mort -, j'en profite pour découvrir l'histoire québécoise. Ainsi, j'ai découvert le site de l'O.N.F, qui regorge de documentaires instructifs.

   En voici un exemple:

  
   Je tiens à ajouter que " la loi des mesures de guerres" adoptée le 15 octobre 1970, fut abrogée et remplacée le 21 juillet 1988 par " la loi des mesures d'urgence" toujours en vigueur à ce jour.

Il neige sur Liège!

L'excitation des enfants est-elle proportionnelle à la quantité de neige?

Je ne sais pas, peut-être que les enfants me répondraient que c'est ma patience qui est inversement proportionnelle à la quantité de neige. De toute façon, est-ce que le point de vue des enfants est important pour moi?

Je vois bien que la taille de ma ceinture abdominale est proportionnelle à la quantité d'exercice que j'exécute, que la fréquence des vaisselles est également proportionnelle à la taille de l'évier. Devant cette objectivité indéniable, je confirme que les enfants m'énervent parce qu'il neige, et que je n'ai pas envie de les voir aujourd'hui, malgré mes obligations professionnelles.

À celui qui me dira " Dans la vie, on ne fait pas toujours ce que l'on veut.", je lui réponds "Ta gueule, CONNARD!"


 

Phil a eu peur!

Le 2 février est une date importante pour tous les habitants du nord de l'Amérique. C'est ce jour précis que 3 météorologues de renommée internationale, annoncent la fin ou non de l'hiver.

Il s'agit de Punxsutawney Phil en Pennsylvanie, Wiarton Willie en Ontario et Shubenacadie Sam de Nouvelle-Écosse. La particularité de ces trois spécialistes, c'est que ce sont des marmottes. La plus célèbre est Phil car elle joua dans ce nanar que tout le monde à vu "Un jour sans fin".

Le procédé est simple: si la marmotte sort de son terrier et que le soleil brille, elle retourne immédiatement à l'abri, terrifiée par son ombre. Elle annonce alors 6 semaines de plus d'hiver rigoureux. Si le ciel est nuageux, le printemps arrivera bientôt.

Cette tradition folklorique me rappelle évidemment, Nostradamus et ses vieux dictons genre: s'il pleut à la Saint Médard, fume un pétard et rentre tard. De toute façon, au Québec, on est sûr d'avoir de la neige jusqu'à la Saint Patrick, alors il n'y a pas de marmotte météorologue ici.

Chaque pays a ses traditions, moi j'aurais préféré que tout le monde fasse des crêpes!

Réchauffement Climatique?

Cette semaine fut pour moi l'occasion de renoncer définitivement à l'idée de vivre plus au nord. Même si cet été, je m'imaginais m'exiler dans le Yukon pour vivre une expérience nouvelle, les -35°C de mercredi dernier m'ont refroidi au point de me demander pourquoi les gens continuaient à vivre sous cette latitude. Froid pour froid, je ne pensais pas qu'il existait véritablement une différence entre -20°C et -30°C. La première c'est qu'à cette température les poils du nez gèlent à chaque respiration, la seconde c'est que le froid devient insupportable, transformant chaque petit espace de peau à l'air libre en une surface dure et anesthésiée, exactement comme si l'on se frottait avec un glaçon. La neige ne craque plus, elle grince sous la chaussure.

Comme sortir c'est souffrir, je préfère rester à suer devant la "Wii". Je suis convaincu que les explorations dans le grand nord sont plus agréables devant sa télévision. J'apprécie de regarder les pingouins du pôle sud, par -80°C, trembloter dans leur duvet, pendant que je sirote une bonne bière fraîche en T-shirt dans mon salon surchauffé.

Le Crampon Sonne Le Verglas

La neige fait désormais partie du quotidien et je peux apprécier ses différents aspects et textures à chaque sortie hors du foyer; ce refuge calme et chaleureux, étanche aux pluies verglaçantes et solide rempart au vent corrosif.

Il a d'abord neigé tendrement, flocons lourds et humides, puis le grésil a plaqué 1 cm de glace sur les premiers 20cm de neige. Ensuite une deuxième couche de flocons a recouvert le miroir sur 10 cm et la glace disparut au milieu du sandwich pour mon plus grand bonheur. Il est très agréable de sentir s'écraser les différentes strates sous le poids de chaque pas.

Loin du 0°C, le froid maintient sans problème la stabilité des molécules d'eau, la surface se raffermit on dirait que la neige se rétracte, elle craque plus sèchement sous la chaussure. Malheureusement, le thermomètre a plafonné dans le rouge dès le lendemain jusqu'au 8°C, accompagné d'une pluie qui fut fatidique à la croûte du sandwich. La neige tassée par les pas et diluée par la pluie figea quelques heures plus tard quand le froid réapparut.

Le résultat fut à la hauteur de mon imagination. Les trottoirs se sont transformés en patinoire et j'ai confirmé mon incapacité à apprivoiser cette surface. Il fut dur de voir des personnes me doubler, marchant le plus naturellement du monde alors que je m'accrochais au moindre poteau ou rétroviseur pour avancer de quelques centimètres. Baskets aux pieds, ils maîtrisaient leurs glissades de quelques rotations de l'avant de la chaussure, tout en crachant dans leur Blackberry de Noël. Moi je scrutais la moindre petite apparition de béton comme un naufragé lorgne une île déserte, pour m'offrir les quelques secondes de répit nécessaires à la remise en place des sens. Une fois l'objectif atteint, la tension des muscles s'est relâchée suffisamment pour à la fois éprouver du repos et prévenir du moindre déséquilibre.

Cette expérience intéressante m'a persuadé de l'utilité des crampons que je me suis procurés pour l'aberrante somme de 40 dollars, prix de la dernière minute, constaté devant des rayons vidés par de plus précautionneux que moi. Malgré une adhérence légèrement supérieure, leur efficacité n'est pas à la hauteur de mes espérances et le fait de devoir les retirer à l'intérieur sous peine de glissade, leur octroient peu de confiance et de reconnaissance de ma part. Je n'ai plus de doute, Dame Nature a des actions chez les fabricants de crampons.

Nouvelles en pagaille


À ma gauche, lundi 8 décembre, jour d'élection provinciale au Québec, le thermomètre affichait -20°C (-31°C avec le facteur vent). Peu motivé, ou très refroidi, les Québécois ont boudé le vote. Le taux de participation de 57% des inscrits restera dans l'histoire. La démocratie c'est beau, mais encore faut-il être représenté. Il est quand même important de souligner que la gauche entre au Parlement, avec 1 élu sur les 125 députés qui siègent à Québec.

À ma droite le 10, après ma première tempête de neige. Le paysage s'est soudain transformé, moins de bruit, moins d'odeur et moins froid. Depuis plus d'un mois, tout le monde en parlait, les prospectus de la ville annonçaient fièrement qu'ils étaient prêts, qu'après les records de précipitations de l'année dernière, rien ne pouvait effrayer le contingent de déneigement. Ma courte expérience ne me permet pas de juger de l'efficacité dont ils ont fait preuve, mais j'ai été surpris par les difficultés de circulation engendrées par l'accumulation des premiers 20 cm de neige. Les bus roulaient au pas et laissaient les passagers descendre dans les bancs de neige, résultat du nettoyage de la route. Je ne suis pas surpris qu'ici on privilégie le dégagement de la chaussée à celui des trottoirs.

Americain Way of Work

Le combat que se livrent ces deux engins sonne comme le dernier signe de l'automne avant que l'Enfer blanc ne s'abatte sur le pays. Je ne connaissais pas cette technique de ramassage qui a le mérite d'être efficace. J'ai suivi ce convoi jusqu'au jardin communautaire, où la marchandise fût déposée adroitement dans le bac de compostage.

Sur les Hauteurs

Rien de tel, qu'un bon bol d'air sur le Mont Royal. On passe de la nature à la ville en quelques minutes. La "Montagne" comme elle est nommée ici, est le poumon de l'île.

Premier effroi!

Voilà, depuis que je l'attendais, la voici : timide mais très humide. Je goutte aux premières joies d'un réveil blanc et d'un vent vivifiant. Ça s'annonce difficile!