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Du son pour changer

La petite dernière

Voici ma nouvelle acquisition, une guitare assemblée par Trashguitars.

Cette Trash-O-Caster est  faite de pièces recyclées et neuves. Elle m'a coûté 400$ que j'ai récupéré en vendant mon ancienne Ibanez JS100. 

Maintenant, j'ai une américaine montée au Québec. Il ne reste plus qu'à faire saigner mes doigts et les oreilles de celle qui vit avec moi.

Bientôt la disto!

Râle Automnal pour les Rhums

Pont sur la rivière noire à Saint Jean de Matha
(hauteur de vide d'environ 30m)

tilidom file storage

l'expérience linguistique


J'ai envie de profiter de mon retour à Montréal pour reprendre une activité que j'exerce depuis des années sans assiduité véritable : la guitare.

L'année dernière, après la campagne électorale syndicale, j'ai tenté de reprendre des cours, mais malheureusement, j'ai encore une fois abandonné devant l'effort qu'exige la pratique d'un instrument de musique. Pour ma décharge, je prenais ces cours en anglais, ce qui pour moi nécessitait une concentration supplémentaire qui, ajoutée au froid hivernal, réduisit le nombre de séances musicales à cinq.  J'ai surtout le souvenir d'une confusion pénible entre l'accord de "si" en français et l'accord "C" en anglais qui en fait est un "do" en français. Je dois maintenant retenir "do" "ré" "mi" "fa" "sol" "la" "TI" "do", afin de ne plus m'embrouiller de nouveau.

Pour ma nouvelle tentative, je suis allé voir le magasin de musique situé tout près de chez moi. C'est un petit commerce à échelle humaine qui propose des cours à tarif relativement correct, 25 dollars/heure. Le vendeur est plutôt sympathique au premier abord. Il m'a donc expliqué tranquillement que le cours durait une heure, qu'il fallait payer cinq cours d'avance et que chaque désistement devait être convenu plus de 24 heures à l'avance. Il a d'ailleurs employé le mot "canceller", ce verbe très laid et très usité ici pour dire "annuler".

Ce jour-là, j'avais les oreilles plutôt sensibles et sursautais intérieurement à chaque écart de langue. On a tous notre propre dictionnaire et j'imagine le mien comme un tramway qui sonne une petite cloche à chaque fois qu'il change de voie ou bien qu'il y a un obstacle sur son chemin. Autant je déteste le mot "canceller" (to cancel), autant le mot "céduler" (to schedule qui signifie inscrire à l'agenda) me semble agréable à l'oreille.

J'étais prêt à quitter le magasin, quand mon interlocuteur m'interpella pour me conseiller de venir quelques minutes avant le cours afin qu'il "m'introduise" au professeur. À ce moment là, non seulement mon tramway sonnait le tocsin mais j'ai eu aussi un grincement de dent. Un réflexe animal qui indiquait clairement que ce monsieur n'allait rien m'introduire du tout. Je compris rapidement et sortis avec le sourire et les fesses serrées.

l'audition SVP!

La chanson poison, le petit air qui reste dans la tête qui nous obsède pendant des heures sans pouvoir s'en débarrasser, tout le monde connaît. Et bien des chercheurs francophones ont eu la bonne idée d'établir un classement de ces poisons auditifs:

Le palmarès en écoute

Je ne mentionnerai pas le grand gagnant pour éviter la contamination. Je peux aussi vous faire part de mon nouveau remède qui m'a été transmis par Pierre. En cas de chanson poison, il faut juste penser à "Agadou! dou! dou!", la substitution est garantie.

Cinq bonnes raisons d'écouter du blues




Web music player
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1- Il pleut

2- L'actualité nationale

3- L'actualité internationale

4- Je dois aller chez le dentiste

5- Il faut bien de la musique pour faire la vaisselle

Prélude Mycologique


Ce matin j'ai les doigts boudinés, ils manquent cruellement d'exercices comme le reste de mon corps. Je me lance tout de même dans une opération nostalgique d'interprétation du plus grand succès musical de ma génération.

L'âme son pointu!

Depuis une semaine j'ai repris mes activités à la bibliothèque, histoire de compenser les remplacements que j'avais refusés pour profiter du festival de Jazz. Voilà la joie d'avoir un travail plus ou moins flexible ou précaire selon les points de vue. Cet événement musical est une très grande idée, car les grands noms du jazz comme Tony Bennett, Wayne Shorter ou Ornette Coleman, drainent une foule de spectateurs. Et puis, ce festival offre une belle vitrine aux plus petits noms. Celui-ci n'est pas consacré exclusivement au jazz et les fans de Ben Harper, Stevie Wonder ou Joe Cocker ont ainsi la possibilité de découvrir et parfois d'apprécier un style qui n'a plus la faveur des hit-parades.

Mon choix s'est plutôt orienté vers mon instrument préféré: la guitare. J'ai donc profité de concerts blues, rock, country et aussi, de légende. Et puis, j'ai entendu d'autres trucs agréables ici et au fil des ballades sur le site. Évidemment, on ne peut pas tout voir et tout apprécier; la pluie et la distance séparant le domicile au centre-ville auront été aussi parfois dissuasives.

Passons à la suite: le festival Fantasia (films d'horreur) puis les Francofolies.

Made in Québec!



Nettoie tes cages à miel et laisse toi envahir par la chanson francophone québécoise.

Voici une sélection de mon cru, où sont exclus les "Céline Fion", "Garou" et autres abominations musicales sans saveurs; les formations plus "Underground" comme "le Fruit" ou "Kodiak" dont je ne possède pas de fichier mp3, et enfin ceux qui mériteraient une place de choix pour un Québécois mais qui ne me séduisent pas assez comme "J-P Ferland", "Robert Charlebois", "Vilain Pingouin" ou les chansons à répondre de la "famille Larin". Sont également mis de côté, malheureusement, tous ceux qui franchisent les limites de ma connaissance.

Il est fortement probable que la plupart des auditeurs ne comprendront rien à la lettre, c'est normal, c'est le décalage culturel. J'ai moi-même encore quelques difficultés avec de petites subtilités qui m'échappe, malgré une pratique assidue de cette langue depuis mon arrivée, il y a déjà 10 mois.

J'ai pimenté cette liste en y glissant un intrus que vous serez peut-être capable de démasquer. De qui s'agit-il?

Mur du Son

Je me souviens, à mon arrivée, le bruit incessant me fatiguait, particulièrement celui du métro, où chacun de ses passages torturait mes esgourdes, m'imposant une barrière auditive nécessitant deux mains libres. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas, j'ai certainement perdu de la capacité auditive... ce qui précipite mon déclin vers une surdité précoce. Le meilleur moyen de lutter est peut-être d'arrêter de se laver les cages à miel, afin qu'une couche de cérumen recouvre suffisamment mon tympan. Je suis ouvert à toutes autres propositions!