Le Régime d'Assurance Maladie du Québec reste à ce jour encore une grande énigme pour moi. Cet organisme public ne couvre pas les soins dentaires, ni les médicaments. Son coût n'est connu qu'au moment du calcul du retour d'impôt et il existe des histoires de franchise selon la date d'achat des médicaments et des catégories d'âge. Cette zone trouble risque, à la vue de la complexité de son fonctionnement et de mon éternelle aversion pour tout ce qui touche à la paperasse, de demeurer de la matière grisâtre pour mon esprit: le mieux reste d'éviter le microbe.
Cette sage décision, je ne suis évidemment pas le premier à y penser et les pays occidentaux ont bien plus peur du microbe que du communiste; même si le communisme est pour certains une maladie. L'obsession du microbe et de la maladie s'affiche partout sur les publicités et dans les édifices gouvernementaux, ameutant des troupeaux d'hypocondriaques, la peur au ventre, dans les supermarchés de la vitamine. Pendant ce temps, le microbe, lui s'adapte et devient de plus en plus résistant; alors on ajoute des distributeurs de gel désinfectant un peu partout dans tous les lieux de passage et on vend de plus en plus de lingettes et autres produits antibactériens. Sous prétexte de combat contre la méchante bactérie de l'Est, on crée le besoin, on respecte le sacerdoce de l'offre et de la demande.
Du coup, ce soir je sens que la gorge me pique, laissant supposer l'apparition d'une attaque microbienne. C'est vraiment un pays de dingue, voilà que les microbes s'en prennent aux communistes!
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