Qui a volé les couleurs?

Cette semaine une nouvelle neige blanche est venue recouvrir le vieux mélange brun étendu sur le sol. Les déchets, soigneusement déposés par les négligeants, les nihilistes, les égoïstes et les citadins allergiques à la nature, commençaient à revivre après cette période d'enfouissement cryogénique sommaire. Un cache misère aussi efficace qu'une subvention gouvernementale pour soigner une crise mondiale; on le sait tous: la merde finit toujours par remonter.

Je rationne mon énergie, chaque sortie, aux allures d'expéditions polaires, ne fait plus le poids avec ma soif de découverte. J'attends la renaissance printanière en profitant au maximum du soleil hivernal. Je vois et j'entends beaucoup de congénères empreints à la déprime saisonnière. Le manque de lumière, le froid, les impôts, la crise économique, engourdisent tous les esprits et viennent à bout de tous ceux qui n'ont pas de billet pour Cuba ou la Floride. L'hiver ici, c'est long et épuisant.

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