Le 30 décembre dernier, après une journée de travail complète, je me suis retrouvé dans le confort du petit chez moi pour un apéro légèrement improvisé. J'apprécie souvent ce genre de petit plaisir qui brise le rythme et divise le temps d'une journée en deux moments bien distincts.
Nous enchaînâmes méthodiquement la bière et le Ricard sur un tempo régulier jusqu'à 5 heures du matin; heure à laquelle nous nous couchâmes, avec l'innocence de ceux qui croient que demain, grâce à la portée hautement philosophique de notre conversation, le monde sera meilleur.
C'est assez troublant cette sensation de lucidité et d'intelligence que procure l'alcool. Je sais pourtant, pour l'avoir à quelques reprise essayé, que l'illusion ne dure pas et que cette sensation n'est qu'un leurre; mais j'aime toujours autant me laisser porter par cette vérité dionysiaque.
Toute bonne soirée respectable a ses lendemains qui déchantent et pour moi désormais, ce moment prend des allures d'enfer. Mon mal de tête s'accompagne d'une sanction implacable de mon estomac, qui s'obstine à régurgiter automatiquement tous solides ou liquides supplémentaires. Je n'ai jamais été un grand champion de la récupération éthylique rapide, mon organisme, malgré un entraînement assidu m'a toujours fait payer mes excès et aujourd'hui, il est de plus en plus opiniâtre.
Du coup, au moment des douze coups de minuit qui mettaient un terme à 2009, j'étais déjà dans les bras de Morphée, prêt à affronter 2010 dans un nouveau corps.
J'invite tous les amateurs du club d'âge d'or, à venir vendredi pour une soirée verveine Scrabble.
Nous nous sentons un peu dans le même état !
RépondreSupprimerMais la verveine n'a vraiment pas de goût ...