
Après deux ans de vie au Canada, je ne me considère ni Canadien, ni Québécois. Je serais peut-être Montréalais quand j'aurai le droit de vote...
Quand on m'interroge sur mon identité, je dis que je suis Français sans hésiter. Je le fais par réflexe et non par fierté.
Mais maintenant que je retourne dans mon pays, avec mon nouvel accent, mes nouvelles locutions verbales et mon entraînement spécial pour supporter la bière, serai-je pris pour un étranger?
Me voilà le cul pris entre deux cultures, prêt à être un maudit Français ou un bûcheron canadien. Je suis ready à mettre de la bière dans mon anisette.
Premier souhait : du beau temps
Deuxième souhait : du bon temps
Troisième souhait : l'élimination rapide de la France au mondial de foot.