Grosse Pomme



Avec plus de 30°C sur l'île de Manhattan la semaine dernière, nous avons apprécié l'abus de climatisation dont font preuve les New-Yorkais. 

Ma plus grande surprise fut la taille de cette île. Comparativement à l'île de Montréal, Manhattan se parcourt bien à pied. Les rues paraissent moins larges, mais la hauteur des buildings est vertigineuse : c'est une île verticale, dense, puante, mouvante, intense.

Vivant déjà dans une ville d'Amérique du nord, le choc culturel n'a pas vraiment eu lieu : les brunchs, les bagels, les taxes et les pourboires non inclus, le gaspillage et le 120 Volts ne bouleversent pas le quotidien.

Jouissant de sa réputation mondiale, cette ville abuse des superlatifs et des produits dérivés. La deuxième économie de la ville, après Wall-Street, est le tourisme, alors le plus grand musée d'art moderne du monde côtoie le plus grand musée d'histoire naturel où s'érigent les plus grands dinosaures du monde. J'avoue que la densité culturelle, le mélange de population issue de toute la planète, la dimension politique et économique de cette ville en font un point central mondial.

Les Étasuniens ont ce point commun avec les Français : ils se croient au centre du monde. C'est peut-être un peu plus vrai pour les premiers.



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