Certains pays arabes se sont révoltés, des dictateurs sont tombés et cela sans conteste avec l'aide de la nouvelle technologie et ses réseaux sociaux. Je ne pense pas que l'entreprise Facebook soit une organisation philanthropique, mais c'est aujourd'hui un outil de mobilisation incontournable.
Après avoir supprimé mon compte Facebook à deux reprises, pour des raisons éthiques (confidentialité des données) et économiques, je me suis réabonné le mois dernier. Cette fois, j'ai choisi un nom d'emprunt.
Dans les faits, c'est un peu par obligation que je suis retourné dans les méandres des réseaux sociaux. Il a fallu peser le pour et le contre, et force est de constater que l'accès à l'information y est souvent plus rapide et parfois exclusif.
Par exemple, les assemblées générales étudiantes de mon département sont retranscrites en direct via Facebook. La dynamique y est différente, mais il est possible aux absents de suivre les débats et les décisions, et à ceux qui sont présents, d'alimenter le fil des discussions. Wikipédia est également souvent invoqué en plein débat, pour définir des termes comme "désobéissance civile" ou "violence".
Le mouvement de contestation étudiant, qui dure depuis 11 semaines, utilise les médias sociaux pour multiplier les actions et mobilise ainsi des milliers de personnes en un temps record. Les forces de l'ordre sont très vite dépassées par ce caractère instantané.
Évidement, la brutalité policière, qui a déjà fait ses preuves en 2001 au sommet des Amériques, n'est pas en reste pour ce conflit.
Grâce à CUTV, tout le monde peut suivre les manifestations en direct. Il y en a tous les jours en ce moment. Pour ceux qui aime voir des étudiants rudoyés par la police.
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