Bouge ton char!



Parmi les bruits de l'hiver, voici celui d'alerte "bouge ton char, la déneigeuse arrive!".


La première fois, j'ai cru qu'il s'agissait d'une attaque nucléaire russe. Mais ne nous affolons pas! Cette sirène montée sur un "pick-up" retentie après chaque tempête de neige dans le but d'informer les automobilistes de l'arrivée de la déneigeuse, qui passe généralement la nuit.

Si jamais, la voiture n'est pas déplacée, elle risque d'être "touée" ("to tow", remorquer en anglais).

Neige à l'appel

les sports d'hiver

Le moral revient avec une bonne bordée de neige qui vient mettre un peu de bordel sur la ville. C'est beau et ça déprime les automobilistes, je jubile.

1h00 plus tard, ça pelte encore.
Évidemment, en grands habitués, les professionnels de la ville de Montréal ont retirés la neige en une nuit. Trop efficaces les fonctionnaires.

Par chance il a encore neigé cette nuit.

Plus c'est long...

11 février 2011
Ici, pas de chaleur extérieur, pas de révolution, j'attends la fin de l'hiver.

Tipi pour hippies
On rêve de chaleur californienne.

Chasseur de hippies
Plus capable...

Bruit de couloir


Montréal est une ville connue pour son réseau souterrain qui serait le plus long au monde. Un dédale estimé à une trentaine de kilomètres qui permet de passer du métro, à la gare ferroviaire, à la bibliothèque nationale, aux différentes universités, aux cinémas, aux restaurants, à des centaines de boutiques, aux bureaux et même à certains appartements. La légende urbaine veut qu'il existerait des personnes qui ne sortent pas le nez dehors de l'hiver. Fidèles au triptyque "boulot, métro, dodo", ces humanoïdes n'utiliseraient que les galeries souterraines.

Pour ma part, même s'il est agréable parfois de se réchauffer quelques minutes sous terre, ce labyrinthe exacerbe ma misanthropie. Pour décider d'errer comme un ver dans ces galeries, il faut aimer les gens, car ces endroits sont très fréquentés.   Mes rares passages restent quand même instructifs sur le comportement des mes contemporains.   

Il est aussi difficile de s'orienter, car la géographie de la ville se pense sur deux niveaux, voir trois à certains endroits. Par conséquent, les sorties sont parfois hasardeuses.

Vive les bus et les trottoirs déneigés!