Manifestation monstre



Cela fait du bien, 200 000 personnes dans la rue. Le gouvernement de Charest reste méprisant en refusant même le dialogue :`un politique bien con comme les autres.



  

En cas de problème (avec la police) pendant les manifs, il est toujours bien de connaître ses droits. Voici un petit guide bien pratique. Surprise ! On a des droits

Robert à Rochester (NY)


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Parfois le hasard d'un colloque vous emmène dans des lieux auxquels vous n'auriez jamais pensé. Hyatt de Rochester dans l'état de New York pour le conjoint de la conférencière qui elle, n'était pas en vacances (voir NeMLA).  

Robert à la frontière
 Rochester, petite ville tranquille avec son institution célèbre : 
Kodak
Son attraction naturelle en pleine ville :
High Fall

Son attraction pas naturelle :
Le pont
Ses usines :
Brasserie Genesee
Pour nous, week-end de St-Patrick dans un bar britannique pour réconcilier tout le monde avec la bière. The Old Toad  (super bière, super bouffe) :
Catherine au pub

Puis retour par les chutes du Niagara (c'est beau mais ne vaut pas 7h00 de route depuis Montréal) :
De l'eau

gRÊVE!

 contre la hausse des frais de scolarité

Je n'ai plus de cours depuis le 23 février 2012, car mon département est en grève générale illimitée. Pourquoi ?

Parce que le gouvernement a décidé d'augmenter les frais de scolarité de 1625$ sur cinq ans. Comment justifier une hausse des frais de scolarité ? Pourquoi endetter encore plus les étudiants ? Pourquoi empêcher l'accès au savoir aux étudiants issus des classes populaires ? Le seul argument que j'ai entendu : les frais de scolarité au Québec sont les plus bas d’Amérique du nord. Argument percutant qui ne convainc personne puisque selon l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), le Québec reste dans le groupe de tête concernant les frais de scolarité au niveau mondial.


C'est donc la grève, la seule action qui a permis aux étudiants justement mécontents, de passer de la dernière page du journal à la première. Mais pour le moment, le gouvernement reste muet et fermé au dialogue. Le problème c'est que  1625$  ne passe pas !

Cerveau : erreur 404

Cela fait déjà quelques mois que j'ai repris l'école, et ce n'est que maintenant que j'essaie de véritablement retourner dans mes souvenirs pour savoir si les cours que je suivais à l'université au siècle dernier étaient différents de ceux auxquels j'assiste aujourd'hui.

Outre le fait que je sois dans un pays différent, force est de constater que durant les dix années de mon absence scolaire, la technologie a évolué. Malgré le fait que les arts et sciences humaines n'aient pas beaucoup d'intérêt dans l'esprit de la société capitaliste, l'université de Montréal a tout de même choisi d'offrir un petit rajeunissement aux départements de ces disciplines.

Chaque amphithéâtre possède encore son tableau « noir » de couleur verte, mais, depuis peu, des écrans électriques font automatiquement leur apparition à la connexion d'un ordinateur. Magie de la modernité, la lumière s'adapte aussitôt, et telle une épiphanie, le parterre d'étudiants baisse généralement le volume sonore de son bavardage, apportant un effet spirituel au rite de la descente de la toile.

Jeudi dernier, les deux personnes qui donnent généralement le cours que je suis cette session, ont invité un conférencier qui n'est autre que le précédent chargé de cours. Généralement, la veille d'un cours, je télécharge depuis chez moi les notes disponibles sur mon espace personnel disponible sur le portail de l'université. La plupart du temps, il s'agit de fichier PDF proposant les vignettes du fichier « Power-Point » qui sera déroulé durant le cours. Cette fois-ci, le conférencier, la cinquantaine bien tassée, n'avait fourni qu'une feuille recto verso comme documentation accompagnatrice.

Malgré cela, la représentation à laquelle j'ai assisté fut très intéressante, car elle sonnait de manière singulièrement différente. Le constat le plus évident est qu'il m'a fallu écouter plus que regarder, me concentrer pour essayer de comprendre le plan du cours et non le voir défiler pré-mâché sous mes yeux. La prestation devenait vivante et tout le monde était pendu aux lèvres du vieux routard de l'enseignement - tout cela avec l'écran magique resté bien enroulé au plafond. Cela m'a rappelé les cours du siècle dernier, ceux que je suivais en littérature.

Le « Power-Point » est un outil remarquable pour accompagner un discours mais il devient insupportable quand il se substitue au présentateur. Utilisé dans toutes les sphères de la société et à toutes les sauces, il remet en question notre façon de penser. En termes de communication commerciale ou d'animation, le contenu laisse souvent la place au décor, au spectacle des vignettes colorées qui glissent sur des cerveaux en mode passif. « La pensée Power-Point » rend-t-elle stupide ? Certains se sont penchés sur la question ; moi, je m'interroge sur l'avenir.