Ici comme ailleurs, la fibre patriotique est forte et on aime montrer à son voisin son origine et ses convictions. J'ai souvent croisé ici, des magasins spécialisés capables de contenter les véxillophiles les plus exigeants. Le drapeau, symbole identitaire puissant, permet d'exposer fièrement son groupe d'appartenance et par la même occasion les valeurs et les frontières qui vont avec.
Ainsi, à Montréal, en arborant un beau drapeau unifolié sur sa voiture, on affiche clairement sa position fédéraliste. Par opposition, un étendard bleu à fleur de lys accroché à son balcon signifiera son désir d'indépendance québécoise. Ce sont généralement ces deux drapeaux que l'on croise, mais il n'est pas rare de voir toutes sortes d'autres bannières du monde entier.
Cette année, le Canada fête le 45 ème anniversaire de l'unifolié. Ce pavillon tout récent, créé à l'époque de Trudeau entra en vigueur le 15 février 1965 suite à une proclamation de Sa Majesté la reine Élisabeth II, reine du Canada.
Quelques petits malins ont découvert une sorte d'illusion d'optique lié à ce drapeau. On y voit, sur le font blanc de la partie supérieure de la feuille, deux visages qui se font face. Ces deux visages peu engageant, on été surnommés Jack et Jacques, en référence à l'éternelle dualité qui oppose anglophones et francophones. Si vous êtes nuls en illusion, passez simplement la souris sur le drapeau.
Voilà pour sa petite histoire ...
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