
Montréal est, de toutes les villes où j'ai vécu, la plus grande. C'est également celle où j'ai pu observer un système de recyclage complétement intégré au mode de vie; tout le monde à la maison, possède son bac vert et sépare ses déchets. Il faut dire qu'il existe des contrôleurs de déchets qui peuvent verbaliser les mauvais trieurs, motivant ainsi, par le bon vieux procédé du coup de fouet au portefeuille, le plus réfractaire au geste vert.
Recycler les déchets ,c'est formidable, mais ne vaudrait-il pas mieux en produire moins? C'est incroyable le nombre de contenant en plastique ou en polystyrène qui jonchent les rues. Tous les commerçants en distribuent à la pelle, à se demander si parfois, il n'y a pas plus d'emballage que de produit. Je suis sûr que les marchants de gobelets font des fortunes, à la vue des dizaines de personnes que je croise chaque matin avec leurs récipients remplis d'un café que quiconque ne peut absorber sans sucre ou pseudo lait (et après, ils disent qu'ils ADORENT le café!!!!). La plupart des poubelles publiques, qui sont nombreuses, débordent tous les matins et se remplissent aussitôt.
Après la ruée vers l'or, puis l'or noir, voici venu le temps du déchet, qui devient une matière première d'avenir. Les gros industriels se frottent les mains, les contrats pleuvent car les villes ne savent plus quoi faire avec des quantités de détritus qui ne cessent d'augmenter. On n'a pas fini de voir des taches fluorescentes dans la neige.