Je suis toujours aux prises avec mes affaires syndicales: mon combat contre un patron de plus en plus méprisant et celui contre un exécutif syndical de connivence patente ou bien atteint d'imbécillité notoire basée sur l'auto-promotion, dont la seule issue sera l'autolyse syndicale.
Cet onanisme stérile est une honte en regard de ce qui se passe en Colombie, où le simple fait de se syndiquer peut réduire considérablement l'espérance de vie.
Impossible pour moi de rester silencieux face à cette mascarade, d'être le complice instrumentalisé d'une démocratie syndicale illusoire. Je reste un idéaliste, j'essaie de conscientiser avec conviction, mais le combat est inégal.
Ici, chaque travailleur est obligatoirement affilié au syndicat de sa profession. La cotisation est obligatoire et prélevée directement sur le salaire (plus ou moins 1.5%).
Il est possible de démissionner de son syndicat, mais il est impossible de ne plus cotiser. Ce procédé louable, appelé "formule Rand", est à présent perverti. Beaucoup d'entre nous ne voit qu'une ligne parmi tant d'autres dans la colonne la plus à droite: celle qui transforme le "salaire brut" en "salaire net". Le syndicat est devenu l'anesthésiste de la force de production.
Pour se détendre!
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